Histoire :
Le fenouil est connu des plus importantes cultures de l’Antiquité. On le recommande dans toutes sortes de traitements, pour faire venir le lait, comme antipoison contre les morsures de reptiles – ou de chiens –, en boisson contre les nausées pour ceux qui souffrent de fièvre. Le jus entre aussi dans des médications pour les yeux.
On retrouve la culture du fenouil dans nos régions au Haut Moyen-Âge. A cette époque, le fenouil est réputé éclaircir la vue ; sa semence dans du lait aiderait à lutter contre les ballonnements et la constipation ; enfin, sa racine dans du vin soignerait la toux. À ces recettes, on en ajoute quelques autres contre les douleurs des reins, les contusions, les douleurs de côté,… On dit aussi que cette herbe rajeunirait les serpents, et, du même coup, serait bénéfique aux vieillards ! Il aiderait à trouver le sommeil.
Au XXe siècle, on lui reconnaît des propriétés emménagogues (stimule le flux sanguin) et diurétiques ; ses fruits sont des stimulants généraux, stomachiques (stimule les fonctions de l’estomac), apéritifs, toniques, calmants, emménagogues, galactopoiétiques (facilite la montée du lait des jeunes mamans), carminatifs (favorise l’expulsion des gaz intestinaux). L’huile essentielle est antiparasitaire.
Aujourd’hui, il est reconnu que le fenouil contient de la vitamine C, et il est toujours recommandé en cas de problèmes digestifs. Il est aussi conseillé contre la toux, en cas de règles douloureuses et d’allaitement. On ne l’utilise plus dans les cas de problème oculaire.
Recettes :
Miel de fenouil contre la toux grasse
Préparation : Mélanger 10 g de fruits de fenouil fraîchement broyés dans 100 g de miel, laisser reposer 10 jours et filtrer.
Posologie : Mettre une à deux cuillères à café de miel de fenouil dans une tasse d’eau chaude ; boire une tasse plusieurs fois par jour.
Savants liés :
Adam Lonicer (1528-1586)
Leonhart Fuchs (1501-1566)
Otto Brunfels (1488-1534)
Rembert Dodoens (1517-1585)