1978 – nr. 2 – juni

BEOORDELINGEN

Jean-Louis VAN BELLE (1976) L’industrie de la pierre en Wallonie (XVIe-XVIIIe s.).

Coll. Wallonie, Art et Histoire, N° 35, Ed. J. Duculot, Gembloux, 77 p., 16 photos.

Centrée surtout sur la région de Soignies (avec les localités d’Ecaussines, Feluy et Arquennes), cette étude expose ce que l’enquête historique permet de connaître des carrières wallonnes depuis le seizième siècle jusqu’aux débuts de la mécanisation.

Une première partie (l’exploitation de la pierre) tente de montrer les conditions d’exploitation de ces carrières, notamment par l’analyse des baux de location. Comme il est normal par suite de l’abondance relative des archives, le XVIIIe siècle est étudié de manière nettement plus approfondie que les deux siècles précédents.

Une seconde partie (les maîtres de carrière) analyse la fonction du patron carrier, dont l’ambivalence professionnelle (artisan, ou commerçant?) est mise en évidence.

JC Baudet


Bouwkundig Erfgoed in Vlaanderen , Berichtenblad, nr 32 (december 1977), 48 blz.
Gepubliceerd door het Ministerie van Nederlandse Cultuur, Koninklijke Commissie voor Monumenten en Landschappen, Rijksdienst voor Monumenten- en Landschapszorg.

Dit bijzonder nummer, betreffende industriële archeologie, bevat een artikel door A. Linters: « Industriële archeologie: definities en bemerkingen », een andere door
A. Vanden Abeele: « Sociale Stadsvernieuwing », en een zeer suggestief fotostrip: « Industriële archeologie in Vlaanderen » met tweeënnegentig foto’s. Er is ook een beknopte bibliografie (5 blz.) die een goede introductie is tot de industriële archeologie.

L. Bogaerts


B. O. WATKINS & R. MEADOR, 1977 Technology and human values. Collision and solution.
Ed. : Ann Arbor Science Publishers (Ann Arbor, USA) 174 p.

Il s’agit d’un livre important qui cerne un important problème: rien moins que celui de la valeur (et de l’avenir) de la technologie. Cet ouvrage dense, abondamment documenté (176 références, et un index fort utile), il n’est pas question ici de le résumer, d’en faire une véritable critique. C’est en effet un texte à méditer, qu’une première lecture « n’épuise pas ». D’ailleurs, et nous le notons avec sympathie, les auteurs ont prévu, à la suite de leurs plus importants chapitres, des listes de questions, d’apparence parfois naïve, qui ne laissent pas de montrer au lecteur que le fond du problème est philosophique.
En voici quelques-unes, prises au hasard: « How can Shakespeare, Montaigne, and Alice in Wonderland help a technologist do his job?, Should scientific investigations not occur in certain areas? Which areas? Why?, In order of priority, what are your personal values? ».

Les deux chapitres centraux de ce livre passent en revue, successivement et comme il se doit, l’accusation et la défense. Contre la technologie: Roszak, Marcuse, Ellul, pour: Bronowski, Kranzberg, Brown, Fuller.

Un livre, donc, qui fera date dans le débat actuel sur l’innocence de la technologie, et dont il sera sûrement encore question dans Technologia Bruxellensis.

JC Baudet

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