1978 – nr. 2 – juni

La Belgique a été le premier pays du continent européen à réaliser un réseau ferroviaire où les techniciens et les industriels belges découvrirent immédiatement l’importance de cette nouvelle invention. Déjà en décembre 1835, apparaissait sur les voies une locomotive belge tandis que les techniciens belges apportaient de nombreux perfectionnements à l’équipement ferroviaire. Des noms comme De Ridder, Walschaerts et Belpaire sont mondialement connus.

Le visiteur du musée fait immédiatement connaissance avec la locomotive surnommée « Pays de Waes ». Cette appellation lui fut donnée parce qu’elle remorqua, entre 1842 et 1896, les trains sur la ligne Gand-Anvers à travers le Pays de Waes. Tout autour de cette authentique locomotive belge se trouvent encore quelques maquettes d’autres locomotives, notamment « Le Belge », la première locomotive de fabrication belge qui circula sur nos voies. Au surplus, on trouve une dizaine de maquettes de différents wagons à marchandises et de voitures pour voyageurs, une captivante partie historique des chemins de fer et en même temps une collection très attrayante. Mais il n’y a pas d’important que les locomotives, les wagons et les voitures, pour l’exploitation des chemins de fer; l’assiette des voies et la signalisation subirent, elles aussi, une évolution dans l’histoire des chemins de fer. Cette évolution est illustrée au musée par des modèles de différents rails et traverses ainsi que par une installation de signalisation mécanique pour la commande des signaux et des aiguillages.

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Photo Musée des Chemins de Fer – Foto Museum van de Spoorwegen

Locomotive « Pays de Waes » – une des neuf locomotives (à écartement de 1,14 m) construites par l’ingénieur De Ridder pour la ligne de chemin de fer lui concédée en 1842 et reliant Anvers-Rive Gauche à Gand.

Locomotief « Land van Waas » – een van de negen locomotieven (spoorbreedte 1,14 m) gebouwd door Ingenieur De Ridder voor de hem in 1842 geconcedeerde spoorweglijn van Antwerpen Linkeroever naar Gent.

La seconde salle du musée est moins spectaculaire que la première, mais par contre, elle montre l’aspect humain de la Société qui, partant de l’entreprise des pionniers, est devenue petit à petit une exploitation moderne. Les gravures célèbres d’Epinal évoquent la tendance de la première période, étonnement et enthousiasme du public à la vue de cette nouvelle invention qui remplace désormais la diligence et le cheval.

Le cheminot n’a pas été oublié, car les trains ne roulent pas sans que l’action humaine n’alimente ce mécanisme. A la vue de photos du personnel apparaît un peu d’histoire de la mode. Dans des vitrines, on peut admirer des pièces commémoratives, des cartes de chemin de fer de diverses périodes, des annuaires et des indicateurs, de petits objets qui vous laissent rêveur au sujet d’un passé des chemins de fer sur lequel plane l’éclat du romantisme.

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