L’Ecole centrale des Arts et métiers
Si l’ECAM, en tant qu’école d’ingénieurs, date de 1915, on peut remonter jusqu’à 1898 pour faire la « préhistoire » de cette institution. Cette année, en effet, le père jésuite Van Langermeersch fonde à Bruxelles l’Ecole Notre-Dame du Travail (cours du soir), qui est en fait une des premières écoles professionnelles de la capitale. En 1904, elle est transférée à Saint-Josse-ten-Node (rue du Méridien) et devient l’Ecole professionnelle des Métiers. Des cours du jour y sont donnés à partir de 1905, et les premiers diplômés sortent, en 1908, « brevetés des Arts et Métiers ». Nouveau transfert en 1910, à la rue d’Allemagne (Anderlecht), et nouvelle appellation, qui restera: Ecole centrale des Arts et métiers. En 1915, Paul Daubresse, professeur à l’Université catholique de Louvain, s’inspirant des méthodes françaises, réorganise l’enseignement à l’ECAM, qui devient Ecole spéciale d’ingénieurs Arts et Métiers (quatre ans).
En 1925, l’ECAM s’installe dans l’ancienne propriété Madou à Auderghem, et en 1934 revient occuper une position plus centrale à Saint-Gilles, rue du Tir (où elle se trouve encore actuellement).
Depuis 1933, l’ECAM délivre le diplôme d’ingénieur technicien en électromécanique.
Un Institut national de radio-électricité et de cinématographie (INRACI) est créé, par l’initiative privée, à Forest en 1960, avec une section néerlandaise: Nationaal Radio- en Filmtechnisch lnstituut, en vue de former des ingénieurs techniciens. Avec la participation de l’INRACI, l’ECAM s’organise, en 1977, en Institut supérieur industriel, sous l’autorité du Cardinal Archevêque de Malines-Bruxelles. Depuis cette date, l’ECAM délivre trois diplômes d’ingénieur industriel: en construction, électromécanique et électricité.