1986 – 9(1)suite

LE TOURISME ET L’ARCHEOLOGIE INDUSTRIELLE

Jean DEFER
Ingénieur civil des mines
Directeur du Complexe Touristique
du Charbonnage de Blégny- Trembleur

Samenvatting

Het tourisme en de industriële archeologie.

De industriële archeologie is de kunst om een industrieel oord min of meer recent, te bewaren. Met de bedoeling het te tonen aan het publiek niet alleen ter ontspanning maar vooral met een didaktisch doel. De industriële archeologie herinnert de generaties eraan wat het werk, het sociale leven, de sociale economische invloed van een verdwenen industrie is.

Het gekozen oord moet ontgonnen kunnen worden en het voorbeeld van de steenkoolmijn van Blegny-Trembleur toont aan dat een industrie die zijn deuren sluit, kan veranderen in een toeristisch oord.

De talrijke moeilijkheden moeten overwonnen worden, maar de goede wil moet leiden tot een goede afloop.

image_10.jpg
image_11.jpg
Tourisme « archéo-industriel » à la mine de Blegny- Trembleur.

Conserver un site archéologique industriel et l’exploiter pose de nombreux problème.

Il faut tout d’abord trouver un promoteur.
Que ce soit un individu, une association de fait, une ASBL, ces personnes doivent connaître l’industrie concerné, et vouloir réussir quelque chose dans une région souvent en difficulté.

Il faut vaincre les réticences des industriels qui craignent que la conservation de machines ou de site soit onéreuse ou contraignante, du monde syndical qui craint la démystification dur travail (surtout pour les métiers difficiles) en le montrant tel qu’il est au grand public, du monde ouvrier qui voit son entreprise fermée pour eux et réouvrir pour d’autres, du monde administratif qui voit des activités non prévues par la législation troubler leur quiétude.

Il faut enfin trouver des autorités intéressées par le projet et qui sont d’accord d’inverstir non seulement pour assurer la conservation, mais surtout pour garantir le nouveau fonctionnement.

Le choix du site à conserver est difficile, il doit être le prototype d’une industrie et il doit se trouver dans un environnement permettant de créer attractions supplémentaires. Les autorités amenées à choisir sont souvent confrontées à des dossiers établis non pas en fonction de critères objectifs, mais souvent teintés d’esprit de clocher ou de régionalisme. Lorsque le choix est fait, la conservation doit se décider le plus rapidement possible, avant la détérioration du site. Des premiers investissements assureront une première exploitation.
L’aménagement du site doit se faire progressivement en fonction des besoins de la clientèle.

La limite entre le site archéologique et le parc d’attractions est difficile à déterminer. Si le site permet de retenir les visiteurs pendant une journée,une restauration et des distractions seront assurées, tout en gardant au côté sérieux de la visite sa priorité et en l’adaptant à l’âge des touristes.

Le site conservé est en général en dehors des curiosités touristiques habituelles. Ce fait impose aux responsables de susciter le réflexe de la visite du nouveau site, non seulement chez les organisateurs de voyages, mais aussi chez les individuels.

Le contact avec les différentes clientèles est déterminant. A chacun une information spécifique s’avère utile, un responsable de groupe scolaire n’étant pas sensibilisé par les mêmes arguments que le responsable d’un club de danse qui fait sa sortie annuelle.

Rechercher sur le site

Rechercher