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SOMMAIRE CONTENTS INHOUD
A. Szafarz. - L’évolution du concept de probabilité mathématique de Pascal à Laplace
J. David. - De genormaliseerde terminologie in het gereedschapsonderzoek
[1] Pour un historique plus détaillé, on consultera Todhunter (1949), Maistrov (1974) et les nombreux articles de Sheynin parus, pour la plupart, dans la revue Archive for history of exact sciences.
[2] Les jeux de hasard constituent des situations « idéales » dans la mesure où l’on peut établir, par l’analyse combinatoire, les probabilités les concernant sans recours à l’expérience. Cette « idéalité » se retrouve par exemple dans l’hypothèse selon laquelle les dés utilisés sont parfaitement homogènes.
[3] D’Alembert, le premier, mettra en cause cette notion dans l’article « Croix ou pile » de l’Encyclopédie (en 1754).
[4] (T) apparaît déjà chez A. de Moivre (en 1718) mais plutôt comme une propriété de la probabilité (non définie).
[5] Todhunter (1949, p. 73) signale cependant que Leibniz était réticent à l’adopter.
[6] On trouvera chez Kneale (1949, pp. 201-214) une étude des différentes tentatives - de Bernoulli à Keynes (1921) en passant par Laplace - de justifier cet usage inverse.
[7] Les jeux de hasard constituent bien plus qu’une simple illustration. Ils sont là, à tout instant, utilisés comme exemples, voire même comme modèle, pour la théorie. Dans les pages 1 à 28 (exposé des principes de l’Essai, le jeu de « croix ou pile » est cité aux pages 12, 16, 18, 19, 23, 25 ; le tirage au sort (loterie ou urne) aux pages 7, 9, 15, 19 et 20 ; le jeu de dés n’apparaît qu’en page 13.
[8] P désigne ici la probabilité a priori (T).
[9] probabilité (E) ici.
[10] Comme dans l’exemple cité relatif aux opinions des juges où ni (T) ni (E) ne fournissent immédiatement la probabilité cherchée.