1987 – 10(1)

Ook Eliade wijst er op dat naast de inbreng van de alchemie in de moderne chemie, in de mechanica, nog een veel fundamentelere inbreng aktief werkzaam blijft die niet vernietigd of ingekapseld is door het succes van de moderne wetenschap van XVIII en XIX eeuw.

Eliade verwijst hier naar :
« l’idélologie de la nouvelle époque cristallisée autour le mythe du progrès infini, accrédité par les sciences experimentales et par l’industrialisation ». … C’est dans le dogme spécifique du XIX siècle que la vrai mission de l’homme est de changer et de transformer la Nature, qu’il peut faire mieux et plus vite que la Nature, qu’il est appelé à devenir le maître de la Nature …

Le mythe sotériologique du perfectionnement et, en définitive, de la rédemption de la Nature, survit, camouflé, dans le programme pathétique des sociétés industrielles, qui visent à la « transmutation » totale de la Nature, à sa transformation en « énergie ». C’est dans ce XIXe siècle dominé par les sciences physichimiques et par l’essor industriel, que l’homme parvient à se substituer au Temps dans ses rapports avec la Nature. C’est alors que se réalise, dans des proportions inimaginables jusque-là, son désir de précipiter les rythmes temporels par une exploiration, de plus en plus rapide et efficace des mines, des houillères, des gisements petrolifères; c’est alors surtout que la chimie organique, tout entière mobilisée pour forcer le secret des bases minérales de la Vie, ouvre la voie aux innombrables produits « synthétique »; et on ne peut s’empêcher de remarquer que les produits synthétiques démontrent, pour la première fois, la possibilité d’abolir le Temps, de préparer dans le laboratoire et l’usine des substances dans des quantitées telles qu’il aurait fallu à la nature des millénaires pour les obtenir. Et l’on sait à quel point la « préparation synthétique de la vie », même sous l’humble forme de quelques cellules de protoplasme, fut le rêve supprême de la science durant toute la deuxième moitié du XIXe siècle et le début du XXe siècle: c’était encore un rêve alchimique, celui de l’homunculus. Eliade 1977 pp. 153-154).

Kortom stelt Eliade in de moderne hedendaagse wetenschap met zijn mythe van onbeperkte vooruitgang door industrialisatie, door experimenten zien we dat de oude alchemie-idealen zijn blijven voortleven.

Wel merkte hij op dat er toch iets fundamenteel veranderd is.

« L’alchimie a legué beaucoup plus au monde moderne qu’une chimie rudimentaire: elle lui a transmis sa foi dans la transmutation de la Nature et son ambition de maîtriser le Temps. Certes, cet héritage a été compris réalisé par l’homme moderne sur un tout autre plan que celui de l’alchimiste. L’alchimiste prolongeait encore le comportement de l’homme archaïque, pour lequel la Nature était une source de hiérophanies et le travail un rituel. Mais la science moderne n’a pu se constituer qu’en désacralisant la Nature; les phénomènes scientifiques valables ne se révèlent qu’aux prix de la disparition des hiérophanies. Les sociétés industrielles n’avaient que faire avec un travail liturgique, solidaire des rites des métiers. Cette sorte de travail était inutilisable dans une usine, ne fut-ce que faute d’une initiation possible, faute d’une « tradition » industrielle. (Eliade 1977 pp. 154-155).

De alchemist had nog een sterke verbondenheid met de natuur, in zijn zoeken naar perfektionisme. Zijn perfektionisme was in harmonie met de vooruitgang van de natuur. De vooruitgang was in die zin kosmisch. Het was het veredelen van de natuur dat nagestreefd werd zowel in het zoeken naar het eeuwig leven als het zoeken naar goud.

Lange tijd is deze kosmische eenheid verbroken geworden, werd de vooruitgang van de mens en zijn perfektibiliteit gezien als in strijd met de wereld. Het is slechts de laatste jaren dat met het ecologisme men van noodzaak en onvermijdelijkheid van deze eenheid, in de vooruitgang bewust geworden is. Lokaal en tijdelijk is een losmaken in progressie van beide misschien mogelijk, van de vooruitgang van de een ten koste van de ander, maar bij veralgemening en op lange termijn leidt dit onvermijdelijk naar een katastrofe.

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