J. B. QUINTYN (zonder datum) Atlas : geschiedenis van wetenschap en techniek.
Museum voor de geschiedenis van wetenschappen, Gent. 32 platen
(280 x 430 mm) met een register van 1300 namen, met zwart-wit illustraties getekend door G. Bijn.
De auteur heeft een uniek document samengesteld, dat handelt over de geschiedenis van de uitvindingen en hun toepassingen. Hierin bevindt zich een register van 1300 historisch belangrijke namen, 19 platen die een overzicht geven van de verschillende wetenschappen en technieken gerangschikt op een tijdsas, 8 platen die model staan voor talrijke andere historische synthesen die de lezer zelf kan maken aan de hand van de reeds vermelde 19 platen en 5 globale ontwikkelingsbeelden van wetenschap en techniek.
L. Bogaerts
J. -P. BARDOU, J. -J. CHANARON, P. FRIDENSON et J. M. LAUX (1977) La révolution automobile.
Ed. : Albin Michel, Paris, 382 p.
Quatre auteurs réalisent, en fonction de leurs formations respectives, une triple approche – historique, économique et sociologique – du phénomène automobile. Ils démontrent que le développement de cette industrie est une véritable révolution, et enferment entre deux dates un schéma typique en quatre phases de l’histoire de n’importe quel produit de consommation : invention, développement, expansion, demande de remplacement. La première date : 1890, premiers ateliers de construction (domination française ; nous noterons, pour rappel, l’importance de la Belgique en cette période d’intense recherche technologique). La seconde : 1960, avec les débuts de la prise de conscience des « coûts sociaux » de ce mode de transport généralisé.
Le style journalistique de cette étude réjouira les non-spécialistes de la question. Les spécialistes, d’autre part, seront certainement satisfaits par l’abondance des indications bibliographiques. Quelques photos (noir et blanc) rassemblées au milieu du volume agrémentent cet intéressant ouvrage.
J. C. Baudet
UNESCO (1977) La science et la technologie dans le développement des Etats arabes.
Coll. Etudes et documents de politique scientifique. N° 41.
Ed. : Unesco, Paris, 333 p.
En août 1976 s’est tenue à Rabat (Maroc) la Conférence des Ministres des Etats arabes chargés de l’application de la science et de la technique au développement : CASTARAB.
L’ouvrage que nous présentons comprend, en première partie, le rapport final et, en seconde partie, le document de travail principal de la conférence. Ces textes sont très importants dans la mesure où ils montrent la prise de conscience d’un groupe relativement homogène de pays en voie de développement (le principal clivage reposant actuellement sur l’existence ou non de ressources pétrolières) quant aux possibilités, et aux exigences, de la technique comme facteur de mieux-être.
Les conclusions générales de CASTARAB insistent tout particulièrement sur les liens étroits à créer entre la politique de l’éducation d’une part et la politique scientifique et technologique de l’autre. Les délégués ont admis en effet que, nonobstant un accroissement du nombre des élèves faisant des études scientifiques et technologiques, les ressources humaines actuellement disponibles sont encore très insuffisantes pour l’application massive de la science et de la technologie au développement. Relevons également que certains délégués ont souligné la nécessité d’introduire progressivement la langue arabe dans l’enseignement supérieur scientifique. Notons aussi que la nécessité est reconnue de dresser des inventaires complets du potentiel scientifique et technologique disponible, de manière à fournir les données nécessaires à la formulation des politiques scientifiques et technologiques.
Il est certain que les spécialistes intéressés par les problèmes de transfert des technologies ne pourront négliger ce recueil ; ils y trouveront d’ailleurs de nombreuses données statistiques.
J.C. Baudet