1987 – 10(1)

JACQUOT (Jean)
Fils de François Jacquot, seigneur de Harvengt et de Marguerite Fleurette, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 10 avril 1679, en remplacement de son père [[ A. V. M., n° 1317, Registre aux résolutions, 1668/1679, f°91r°]]. Il exerça ses fonctions jusque dans le courant de 1694, car le 14 août, sa place fut déclarée vacante[[A. V. M., n° 1319, Registre aux résolutions, 1691/1698, f°97v°. ]]. Le 6 février 1686, il épousa Antoinette-Françoise de Heest[[A. E. M., Contrats, C. M., n° 1406. ]].

JACQUOT (Nicolas-François)
Fils de François Jacquot, seigneur de Harvengt et de Marguerite Fleurette[[E. de la ROCHE-MARCHIENNES, Notice sur Harvengt …, p. 53. ]], il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 18 août 1694, aux appointements de 400 livres par an [[ A. V. M., n° 1319, Registre aux résolutions, 691/1698, f°98r°; A. V. M., n° 1324, Analyse du conseil de ville, 1639/1744, f°129v°. ]]. Il resta en fonction jusqu’à sa mort survenue au début du mois d’août 1730 [[A. V. M., n° 1321, Registre aux résolutions, 1717/1731, f°247r°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1729/1730, f°33v°. ]].

TIERSANT (Charles).
Chirurgien anatomiste, reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en 1713 ou 1714, aux appointements annuels de 50 livres [[ A. V. M., Compte des maltôtes, 1713/1714, fi30v°. ]]. Il mourut le 21 mars 1715 [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1714/1715,
f°31r°; Ville de Mons, Table des Décès, t. 5, p. 606. ]].

GUIOT (Pierre).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 6 mai 1716, aux appointements de 400 livres par an [[ A. V. M., n° 1320, Registre aux résolutions, 1698/1717, f°357r°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1716/1717, f°33r°.]]. Il resta en fonction jusqu’à sa mort survenue le 9 février 1743[[ Ville de Mons, Table des Décès, t. 3, p. 386. ]].

HOTON (Adrien-Joseph).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 24 décembre 1746, aux appointements annuels de 100 livres [[A. V. M., n° 1325, Registre aux résolutions, 1742/1751, f°70v°.]]. En 1770, il est cité comme responsable des hôpitaux et bonnes maisons de la ville, avec une pension de 250 livres par an[[A. V. M., Compte de la Trésorerie, 1770, f°49v°. ]]. Il mourut le 5 février 1786[[Ville de Mons, Table des Décès, t. 3, p. 536. ]] . Sa place fut déclarée vacante le 6 février et il fut remplacé par Jean-Christian Knapp [[ A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°126r°v°. ]]. Le 1er octobre 1748, il épousa Marie-Françoise Routier [[Ville de Mons, Table des Mariages, t. 3, p. 245. ]].

CHEVRIER (Charles).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 24 décembre 1746, à charge de soigner les malades et blessés de l’hôpital de Saint-Nicolas, aux appointements de 200 livres par an[[A. V. M., n° 1323, Registre aux résolutions, 1742/17651, f°70v°. ]]. En 1770, sa pension annuelle était de 250 livres[[A .V. M., Compte de la Trésorerie, 1770, f°49v°. ]]. En août 1774, il abandonna ses fonctions au profit de son fils Martin[[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°59r°. ]] .

CHEVRIER (Martin-Joseph)
Fils de Charles Chevrier, il fut admis à l’exercice de l’art de la chirurgie le 24 août 1753 [[A. E. M., Fonds français et hollandais, liasse n° 239. ]] et reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en remplacement de son père, le 26 août 1774[[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°59v°]]. En 1785, il est signalé comme ayant soigné une femme atteinte d’une maladie vénérienne[[A. V. M., Compte de la Trésorerie, 1785, f°47r°. ]].

MICHEL (Laurent)
Chirurgien lithotomiste exerçant en tant que chirurgien-major à l’hôpital royal de Maubeuge, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 13 décembre 1753, pour le terme d’un an, aux appointements de 300 livres [[A. V. M., n° 1325, Registre aux résolutions, 1751/1768, f°29v°, 30r°. ]]. Cette pension fut renouvelée d’année en année et il exerça ses fonctions jusqu’en 1788[[A. V. M., Compte de la Trésorerie, 1788, f°63v°. ]].

KNAPP (Jean-Christian ou Jean-Chrétien).
Né à Luxembourg vers 1735, il fit ses études de chirurgie à Paris et fut admis à l’exercice de cet art le 19 juillet 1755 et à celui des accouchements le 26 novembre 1774. Il servit dans les armées de l’impératrice Marie-Thérèse à partir de 1756, puis vint s’établir à Mons [[ARCHIVES GENERALES DU ROYAUME A BRUXELLES (A.G.R.), Etats Belgiques Unis, n° 100; A.E.M., Fonds français et hollandais, liasse n° 239. ]]. Il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 9 février 1786, suite au décès de Adrien-Joseph Hoton, aux appointements de 250 livres par an[[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°126v°; A. V. M., Compte de la Trésorerie, 1786, f°57v°.]]. Knapp semble s’être montré assez peu soucieux de son métier et avoir confié à des mains inexpérimentées le soin de s’occuper des malades et des blessés. Des plaintes s’élevèrent et, le 27 avril 1790, il fut contraint de démissionner [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°168v°v°. ]]. Le 3 mai, il fut remplacé par Nicolas-Dieudonné Willame [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°171r°. ]]. En mai 1790, Knapp se recommanda pour une place de chirurgien-major dans les armées des Etats Belgiques Unis et fut nommé le 25 mai [[A. G. R., Etats Belgiques Unis, n° 100 et 145. ]]. En juin de la même année, il fut révoqué, suite aux protestations des états de Hainaut qui l’accusaient de sympathies trop avouées pour les Autrichiens [[A. G. R., Etats Belgiques Unis, n° 100. ]]. Le 31 mars 1791, à sa demande et sur intervention des intendants de l’hôpital de Saint-Nicolas, il fut réintégré dans ses fonctions de chirurgien pensionnaire à Mons, malgré les protestations de Willame [[A. E. M., Archives Locales, P. 1070 bis; A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°169v°. ]]. Il mourut à Mons le 28 décembre 1812 [[A. E. M., Etat Civil (Mons), n° 704, Décès de l’année 1812, f°69v° (n° 236). ]]. Le 30 juin 1765, il épousa Marie-Thérèse Ghiselain[[Ville de Mons, Table des Mariages, t. 3, p. 344. ]].

WILLAME (Nicolas-Dieudonné).
Né à Mons, le 18 août 1737, fils de Toussaint Willame et de Marie- Catherine Labar [[ Ville de Mons, Table des Baptêmes, t. 9, p. 233. ]], il fut admis à l’exercice de la profession de chirurgien le 31 janvier 1769 et de chirurgien accoucheur le 28 novembre 1774[[A. E. M., Fonds français et hollandais, n° 239. ]]. Il fréquenta les écoles de chirurgie de Paris et est cité comme maître-accoucheur de la ville de Mons à partir de 1785, aux appointements annuels de 150 livres [[A. V. M., Compte de la Trésorerie, 1785, f°63v°. ]]. En février 1786, il brigua le poste de chirurgien pensionnaire, mais ne fut pas retenu; la ville nomma Jean-Christian Knapp [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°126v°. ]]. Celui-ci fut contraint de démissionner et Willame lui succéda le 3 mai 1790 [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°171r°. – Parmi les candidats à ce poste figurait Henri-Joseph Capiaumont qui se fit surtout connaître par ses profondes connaissances en anatomie et dans l’art des accouchements; voir à son sujet A. MATHIEU, o.c., p. 55; A. SIRET, Henri-Joseph Capiaumont, dans BIOGRAPHIE NATIONALE, t. III, Bruxelles, 1870, col. 295-296; T.-A. BERNIER, o.c., p. 32; CH. ROUSSELLE, o.c., p. 25-26; E. MATTHIEU, o.c.; t. Ier, p. 105-106; R. DARQUENNE, L’obstétrique …, p. 210 et ss.
]]. En juin 1790, il fut aussi le rival de Knapp au poste de chirurgien-major, dans les armées des Etats Belgiques Unis [[A. G. R., Etats Belgiques Unis, n° 100. ]]. Lorsque Knapp fut réintégré dans ses fonctions à Mons le 31 mars 1791, le conseil de ville révoqua Willame [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°169v°. ]]. Il protesta en faisant valoir que sa fonction ne lui avait pas été donnée à titre temporaire, mais le conseil de ville, le 11 avril 1791, ne voulut pas revenir sur sa décision [[A. V. M., n° 1326, Registre aux résolutions, 1768/1794, f°172v°. ]]. En l’an IV, Willame adressa une pétition à l’administration de l’arrondissement du Hainaut pour être nommé chirurgien des maisons d’arrêt de Mons et accoucheur de l’établissement de bienfaisance pour les filles enceintes. Le 14 vendémiaire an IV (6 octobre 1795), la municipalité de Mons répondit favorablement à cette requête [[Ce renseignement nous a été communiqué par le Docteur R. Darquenne. ]]. Le 31 janvier 1770, il épousa Barbe-Joseph Demarbaix [[Ville de Mons, Table des Mariages, t. 4, p. 579. ]].

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