1987 – 10(1)

HANOYE (Jean).
Barbier et chirurgien, reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 1er décembre 1470, en remplacement de Jean Du Welz, aux appointements de 10 livres par an [[A. V. M., n° 1297, Registre aux résolutions, 1467/1485, f°93v°. ]]. Il resta en fonction jusqu’au 27 décembre 1478, puis alla s’établir à Ath [[A. V. M., Compte, 1478/1479, f°18r°. ]]. Il fut remplacé par Etienne Du Poncheau [[A. V. M., Compte, 1478/1479, f°34r°. ]].

DOYE (Jean)
Barbier et chirurgien au service de la ville de 1470 à 1473, aux appointements de 10 livres par an [[A. V. M., Compte, 1470/1471, f°24r°; A. V. M., Compte, 1472/1473, f°21v°. ]].

PONCHEAU (Etienne Du).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire à la fin de l’année 1478, en remplacement de Jean Hanoye, aux appointements de 6 livres par an [[A. V. M., Compte, 1478/1479, f°34r°; voir aussi P. HEUPGEN, Extraits des comptes de l’ospitaul Sainct Nicolay en la rue de Havrech à Mons, 1365 à 1515, Mons, 1934, p.34. ]]. Il exerça ses fonctions jusqu’au 13 mai 1504, puis alla s’établir à Ghlin [[A. V. M., Compte, 1503/1504, f°28r°, 37v°. ]]. Le 5 décembre de la même année, il demanda à être réintégré dans sa place de chirurgien pensionnaire [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°388v°. ]]; il fit une nouvelle démarche en novembre 1506 [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°406r°. ]]et, le 9 janvier 1507, celle-ci fut agréée; sa pension était de 6 livres par an[[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°406v°; A. V. M., Compte, 1507/1508, f°41v°. ]], somme qui fut portée à 10 livres à partir du 19 mai 1509 [[A. V. M., Compte, 1509/1510, f°33r°. ]]. Le 5 juin 1518, sur requête d’Antoine d’Ath, le conseil de ville décida de rabattre la pension de Du Poncheau à 6 livres et de donner la différence au demandeur; cette décision fut justifiée par l’état de santé du chirurgien en titre [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°282r°; A. V. M., Compte,
1517/1518, f°40v°. ]]. Celui-ci resta à son poste jusqu’à sa mort survenue en 1530 [[A. V. M., Compte, 1528/1530, f°38v°. ]].

PUTTEPANCE (Nicolas de), dit Fredericq ou Fedricque.
Frère de Gaspard et oncle de Nicolas de Puttepance qui suivent, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 10 novembre 1486, aux appointements annuels de 24 livres [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°14v°; A. V. M., Compte; 1485/1486, f°31v°.]]. Il semble avoir abandonné ses fonctions en 1488 [[A. V. M., Compte, 1487/1488, f°24r°. ]]et fut rétabli dans celles-ci, aux mêmes conditions, le 10 décembre 1492 [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°22r°; A. V. M., Compte, 1493/1494, f°41v°, 42r°. ]]. Il occupa ce poste jusqu’à la fin de 1504 et ses obsèques eurent lieu le 12 novembre de cette année [[A. V. M., Compte, 1504/1505, f°51r°. ]]. Il fut remplacé par son frère Gaspard et son neveu Nicolas, par décision du conseil de ville du 5 décembre 1504 [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°388v°; A. V. M., Compte, 1504/1505, f°38v°. – Les archives de la paroisse de Sainte-Elisabeth à Mons conservent deux actes relatifs à Nicolas de Puttepance. Le premier est une lettre de garant de la vente d’une rente de 14 l. 12 s. au profit du chirurgien, sur une maison et un bien sis rue de Nimy à Mons, en date du 28 novembre 1494. Le deuxième acte, malheureusement mutilé, est une promesse faite par Jacques de Noirchain de se déshériter d’une rente de 8 livres sur un bien sis rue de Nimy au profit de la veuve de Nicolas de Puttepance. Cet acte est daté du 2 août 1506; A. E. M., Paroisse de Sainte-Elisabeth, n° 69 et 70. ]].

PUTTEPANCE (Gaspard de).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 5 décembre 1504, en remplacement de son frère Nicolas, aux appointements annuels de 12 livres [[A. V. M., n° 1298. Registre aux résolutions. 1485-1509. F°388v°; A. V. M., Compte, 1504/1505, f°38v°.]]. Il resta en fonction vraisemblablement jusqu’à la fin de l’année 1507 et fut remplacé par Nicolas de Saint-Pol [[A. V. M., Compte, 1507/1508, f°41v°. ]].

PUTTEPANCE (Nicolas de).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 5 décembre 1504 en remplacement de son oncle Nicolas, aux appointements annuels de 12 livres [[A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°388v°; A. V. M., Compte, 1504/1505. F°38v°. ]].

SAINT-POL (Nicolas de).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire, en remplacement de Gaspard de Puttepance, le 9 janvier 1507, aux appointements de 18 livres par an [[ A. V. M., n° 1298, Registre aux résolutions, 1485/1509, f°406v°; A. V. M., Compte, 1507/1508, f°41v°. ]], somme qui fut portée à 24 livres en 1509 [[A. V. M., Compte, 1509/1510, f°33r°r. ]]. Il occupa ce poste jusqu’à sa mort survenue aux environs de novembre 1519 et il fut remplacé par Jean de le Fontaine [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°351r°. ]].

VOUST (Haisne).
Barbier Barbier et chirurgien, reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 30 avril 1513, aux appointements de 100 sous par an [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°82v°; A. V. M., Compte, 1513/1514, f°29v°.]]. Il resta en fonction jusqu’en 1521 [[A. V. M., Compte, 1520/1521, f°43V°. ]].

ATH (Antoine d’).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 5 juin 1518, aux appointements annuels de 4 livres [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°282r°; A. V. M., Compte, 1517/1518, f°40v°. – Antoine d’Ath avait déjà présenté une première requête qui fut examinée au conseil de ville du 20 février 1518, mais aucune décision n’y fut prise; A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°277v°. ]]. En avril 1522, il demanda une gratification pour soins donnés à « aucuns mallades d’engelure » à l’hôpital de Saint-Nicolas [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°460v°]]. Il exerça ses fonctions jusqu’en 1530 [[ A. V. M., Compte, 1529/1530, f°38v°. ]].

FONTAINE (Jean de le).
Originaire de Maubeuge, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 19 novembre 1519, en remplacement de Nicolas de Saint-Pol, aux appointements annuels de 12 livres [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°351r°; A. V. M., Compte, 1519/1520, f°44v°. ]]. En 1550, il est cité comme travaillant à l’hôpital de Saint-Ladre à Mons [[ Maison Losseau à Mons, Papiers Decamps, n° 10 (voir la note n° 58). ]]. Il resta en fonction jusqu’en 1559.

MEGHEM (François de).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 29 décembre 1520, aux appointements annuels de 12 livres [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°157v°; A. V. M., Compte, 1520/1521, f°43r°. ]]. Il avait exercé la chirurgie à Montpellier « oussy avecq le medechin du roy de Franche ou il a experimenté l’arte de cherurgerie » [[A. V. M., n° 1299, Registre aux résolutions, 1509/1522, f°157v°, 158r°. ]]. Il s’occupa aussi de soigner les malades de l’hôpital de Saint-Ladre, notamment en 1549/1550 et en 1552/1553 [[Maison Losseau à Mons, Papiers Decamps, n° 10 (voir la note n° 58). – Voir aussi P. HEUPGEN, Extraits des comptes de l’hôpital des Lépreux, hôpital Saint-Lazare ou Saint-Ladre de Mons, Mons, 1931, p. 13. ]]. Il resta en fonction jusqu’en 1571.

FONTENELLE (Thomas de).
Originaire de Tournai, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 19 juillet 1524, aux appointements de 20 livres par an, somme qui fut ensuite portée à 80 livres [[A. V. M., n° 1300, registre aux résolutions, 1522/1536, f°90r°; A. V. M., Compte, 1523/1524, f°40r°. ]]. Il mourut le 2 novembre 1528 [[A. V. M., n° 1300, Registre aux résolutions, 1522/1536, f°208v°; A. V. M., Compte, 1528/1529, f°40r°. ]].

RIEU (Jean du), dit d’Allemagne.
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 19 décembre 1528, suite au décès de Thomas de Fontenelle, aux appointements de 12 livres par an [[A. V. M., n° 1300, Registre aux résolutions, 1522/1536, f°208v°; A. V. M., Compte, 1528/1529, f°38r°. ]]. Il s’occupa spécialement de soigner les malades des hôpitaux de Saint-Nicolas et de Saint-Jacques [[A. V. M., n° 1300, Registre aux résolutions, 1522/1536, f°348r°; A. V. M., n° 1301, Registre aux résolutions, 1536/1559, f°129v°, 202v°, 259v°; A. V. M., Compte, 1529/1530, f°44r°; A. V. M., Compte, 1520/1531, f°44v°; A. V. M., Compte, 1533/ 1534, f°42r°; A. V. M., Compte, 1534/1535, f°50v°; A. V. M., Compte, 1536/1537, f°106v°; A. V. M., Compte, 1541/1542, f°52r°.]]. Il resta en fonction jusqu’en 1545 [[Le testament de Jean du Rieu a été conservé; il est daté du 4 juin 1545; A. E. M., Contrats, T. n°67. ]].

RIEU (Olivier du), dit d’Allemagne.
Fils de Jean du Rieu, dit d’Allemagne [[Voir le testament de Jean du Rieu cité ci-dessus (note n° 283). ]], il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en 1545 ou en 1546, aux appointements annuels de 12 livres [[A. V. M., Compte. 1545/1546, f°65r°.]], somme qui fut portée à 60 livres à partir du 15 mai 1557, au moment où, avec Nicolas Gilliet, il reprit la charge d’Antoine Le Febvre dans les hôpitaux de la ville, à l’exception des soins à donner aux malades atteints de la peste [[A. V. M., Compte, 1557/1558, f°109v°, 110r°; A. V. M., Compte, 1559/1560, f°183v°. ]]. En 1549/1550, il travailla aussi à l’hôpital de Saint-Ladre à Mons[[Maison Losseau à Mons, Papiers Decamps, n° 10 (voir la note n° 58). ]]. Il soigna de nombreux malades aux hôpitaux de Saint-Nicolas et des Sœurs-Grises [[A. V. M., n° 1301, Registre aux résolutions, 1536/1559, f°316r°; A. V. M., n° 1303, Registre aux résolutions, 1575/1579, f°447r°; A. V. M., Compte 1547/1548, f°120r°; a. v. m., Compte, 1550/1551, f°120r°; A. V. M., Compte, 1550/1551, f°89v°; A. V. M., Compte, 1553/1554, f°261r°; A. V. M., Compte, 1554/1555, f°157v°, 158r°; A. V. M., Compte, 1555/1556, f°122r°.]]et, en 1567, des soldats blessés devant Valenciennes[[A. V. M., n° 1302, Registre aux résolutions, 1559/1575, f°172n°. ]]. En 1569, il donna aussi des soins à des militaires italiens et espagnols [[A. V. M., n° 1302, Registre aux résolutions, 1559/1575, f°217r°. ]]. Il exerça ses fonctions jusqu’à sa mort survenue en 1578 ou 1579 [[A. V. M., n° 1303, Registre aux résolutions, 1575/1579, f°503r°v°, 507v°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1578/1579, f°41v°. ]].

FRISE (Michel de).
Chirurgien pensionnaire cité en 1545/1546 [[A. V. M., n° 1301, Registre aux résolutions, 1536/1559, f°281v°; A. V. M., Compte, 1545/1546, f°75r°.]].

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