1979 – 2(3/4)

TEKNISKA MUSEET (1979)
Technology and its Impact on Society, Symposium N° 1 (1977). Ed. : Tekniska Museet, Stockholm, 280 p., photos (noir et blanc).

Le Tekniska Museet de Stockholm a eu l’excellente idée d’organiser des Congrès internationaux d’histoire des techniques. Le second Symposium, sur le thème « Transport Technology and Social Change » s’est tenu en août 1979, mais c’est du premier Symposium qu’il s’agit ici, avec pour thème, plus général, l’impact de la technologie sur la société, et qui eut lieu en 1974 à l’occasion du cinquantenaire du Tekniska Museet. La publication des textes de cette importante rencontre internationale était attendue: c’est donc chose faite, et l’on peut s’en réjouir. Vingt six textes, tous en anglais, couvrent à peu près toute l’histoire, puisque l’on commence avec une communication d’Inga Serning intitulée « Iron Metallurgy and Prehistoric Society ». Mais les XIXème et XXème siècles font l’objet du plus grand nombre de communications. Nous ne les citerons pas toutes, épinglant néanmoins « The genesis of the Wheatstone’s bridge” (Stig Ekelöf), « Social instrument and cultural compromise: technical education in the late 19th Century Sweden” (Nils Runeby),« Spin it! The origins of centrifugal separation technology » (Carl-Göran Nilsson). Un important texte de Melvin Kranzberg mérite aussi d’être cité: « Technology Assessment in America », dans lequel l’auteur n’a pas pu s’empêcher d’insérer ces deux phrases si justes, bien dans sa manière: « If I were a political or moral historian, I might be pessimistic, but I am a historian of technology, and the less of that history is hope, H-O-P-E(. . .) So, in the last analysis, the question of the control of technology is the question of whether man can control himself ». C’est à Eugène S. Ferguson, président de la Society for the History of Technology (U.S.A.), qu’il appartint de conclure. Il le fit en s’étonnant que le fait technique qui eut peut-être, récemment, les conséquences sociales les plus importantes ne fut pas évoqué durant le symposium: l’invention du moteur à combustion interne, permettant l’automobile, l’avion …

Ce très beau volume est distribué (22 US dollars) par le Tekniska Museet, Museivägen 7, S-11527 – Stockholm, Suède.

J.C. Baudet

Arthur H. FRAZIER (1978)

United States Standards of Weights and Measures. Their creation and creators. Smithsonian Studies in History and Technology, number 40. Smithsonian
Institution Press, Washington, 21 p., 10 fig.

La série publiée par la Smithsonian Institution, dont le volume ici présenté est le quarantième, joue un rôle essentiel dans le développement de l’histoire des techniques, discipline fort à l’honneur aux Etats-Unis et dans quelques autres pays où l’activité académique et scientifique n’est pas trop sclérosée. D’importantes études furent publiées dans cette série, citons par exemple le n° 25 (John H. White: American Single Locomotives and the «Pioneer»), ou le n° 12 (Otto Mayr: Feedback Mechanisms). Celle qui porte le n° 40 est plus modeste: il suffisait en effet d’une vingtaine de pages pour étudier comment le problème des poids et mesures fut résolu aux débuts de l’histoire des Etats-Unis, grâce surtout à Joseph Saxton, Ferdinand Rudolph Hassler et Alexander Dallas Bache. Quelques données biographiques sur ces personnages, une illustration bien choisie, une bibliographie de 59 références font de ce petit ouvrage une contribution très intéressante à l’histoire de la métrologie.

J.C. Baudet

Rechercher sur le site

Rechercher