Détente variable par le régulateur; sans condensation; 150 coups à la minute; cylindre de 240 mm de diamètre et 360 mm de course de piston; fonctionnant à la pression du timbre des chaudières.
3. – Equipement de 1912-1913
d) Trois chaudières Piedbœuf horizontales, à foyer ondulé, intérieur, de 80 m2 de surface de chauffe, à la pression de 11 atm. Elles alimentaient en vapeur les machines (e), (f) et (g). Elles ont été assez récemment équipées pour la chauffe par combustibles liquides.
e) Une machine à vapeur de modèle ancien, bien que de construction contemporaine, La Meuse, n° 2595, à volant vertical monté sur bâti ogival, actionnant une pompe triple pour l’alimentation en eau des chaudières (fig. 21).
f) Une grande machine La Meuse, n° 2594, compound en tandem, de 500 CV, dont le volant d’équilibre pèse 50 tonnes à lui seul, actionnant le grand laminoir duo réversible du grand hall (fig. 22, 23). Distribution par soupapes; beau régulateur de Watt; bel ensemble de manomètres, etc.
g) Une machine à vapeur compound horizontale de 112 kW, Zimmermann-Hanrez, n° 3095 (de 1913), donnant 140 coups à la minute, de 600 mm de course de piston et de 350 et 600 mm de diamètres respectifs (fig. 24). Elle actionne une dynamo Hanrez en charge de la nouvelle installation électrique.
V. – Ce que l’on aurait pu et dû faire
En dehors de ses multiples intérêts intrinsèques que nous venons d’évoquer, il existe une foule de possibilités d’utilisations moyennant des aménagements relativement peu coûteux et susceptibles de rentabiliser l’essentiel des investissements tout en préservant le monument industriel. Parmi d’autres possibilités, on pouvait retenir:
1. Installation d’une section de musée du cuivre, de ses alliages, de son industrie, de ses utilisations.
2. Réaliser des motifs en dinanderie évoquant les usines et leurs pièces remarquables.
3. Assurer la galvanoplastie de bibelots commerciaux à partir de l’électricité à produire hydrauliquement sur place.