PICCIOTTO, Edgard
Géochimiste, professeur associé à et directeur du service de géologie et géochimie nucléaires de l’Université libre de Bruxelles. Ses remarquables travaux concernent les isotopes radioactifs et stables dans la nature ainsi que leurs applications à l’océanographie, la géologie et la glaciologie, particulièrement la glaciologie de l’Antarctique. Il a participé à l’expédition antarctique belge 1957- 1958.
PINKUS, Alexandre (1891-1945)
Chimiste. Né à Varsovie, professeur de chimie analytique à la Faculté des Sciences de l’université de Bruxelles. Mourut entre les mains de la Gestapo; celle-ci détruisit les cahiers d’expériences et le manuscrit représentant dix années de travail.
ROSENFELD, Léon
Physicien et historien des sciences. Membre associé de l’Académie royale de Belgique. Dans la première partie de notre chapitre, nous avons parlé de la carrière de cet éminent savant; elle s’est déroulée presque tout entière à l’étranger. Lauréat du Prix Francqui (1949) pour « la haute portée scientifique [de ses] travaux de physique théorique…, et spécialement [pour] le caractère fondamental de ses recherches sur la théorie quantique de la matière et des radiations, et sur les forces nucléaires… » Directeur scientifique du Laboratoire des Hautes Energies de l’Institut Interuniversitaire des Sciences Nucléaires.
SWINGS, Pol
Astrophysicien, professeur à l’Université de Liège, membre de l’Académie royale de Belgique, correspondant puis associé étranger de l’Académie des Sciences de l’Institut de France. Vice-président puis président de l’Union Astronomique Internationale. A fait de l’Institut d’Astrophysique de l’Observatoire de Cointe un centre important consacré à la spectroscopie stellaire et cométaire. Animateur du plus grand talent, il a suscité toute une école de chercheurs. Lauréat du Prix Francqui (1948): pour « la maîtrise qu’il a acquise en spectroscopie, particulièrement dans l’étude des spectres moléculaires et des spectres des atomes fortement ionisés, [pour] la nouveauté et l’importance des résultats qu’il a acquis dans l’étude de ces spectres émis par les étoiles de types divers, par les comètes et par la matière interstellaire… » Docteur h‧c. des universités d’Aix-Marseille et de Bordeaux.
TITS, Jacques
Mathématicien de réputation internationale. Successivement professeur à l’Université libre de Bruxelles puis à l’Université de Bonn. Lauréat du Prix scientifique interfacultaire Louis Empain (1955), du Prix Wettrems (1958); invité comme membre temporaire à l’institute for Advanced Study à Princeton (1951-52 et 1963) et à l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Paris (1960, 1961, 1962,1964); conférencier invité au 14e Congrès International des Mathématiciens (Stockholm, 1962). Son œuvre concerne les fondements axiomatiques de diverses géométries, notamment par la théorie des groupes; les problèmes de classification d’espaces homogènes, l’étude de certaines classes de groupes simples, principalement à l’aide d’espaces homogènes et de certaines géométries d’incidence introduites à cet effet; enfin, on lui doit la découverte de nouvelles classes de groupes finis simples.
VAN HOVE, Léon
Physicien. Dans la première partie de notre article, nous avons parlé du motif qui fit que la carrière scientifique de cet éminent savant se déroule à l’étranger; il est actuellement directeur de la Division des études théoriques au Centre Européen de Recherche Nucléaire (C.E.R.N.) à Genève. Membre associé de l’Académie royale de Belgique. Lauréat du Prix Francqui (1958) : pour le caractère fondamental de ses contributions «aux grands problèmes de la physique théorique moderne, théorie des forces nucléaires, théorie quantique des champs, problème quantique des systèmes d’un grand nombre de particules, et mécanique statistique… Dans chacun de ces domaines, il a introduit des méthodes nouvelles caractérisées par une grande rigueur mathématique, alliée à une analyse pénétrante de l’aspect physique des phénomènes étudiés… »
BIBLIOGRAPHIE
Notre article «Sciences physiques et mathématiques (en Belgique), hier et aujourd’hui», in Grande encyclopédie de la Belgique et du Congo. Tome 2, Bruxelles, Editorial-Office, 1952, pp. 633-651, 12 fig., se termine par une Bibliographie de l’histoire de la science en Belgique jusqu’en 1951. Nous nous permettons d’y renvoyer le lecteur, nous bornant à mentionner ici des publications parues à partir de 1952.
J. Pelseneer: «Bruxelles et les sciences» (Les belles heures de Bruxelles, 1 vol., Elsevier, 1952; pp. 347-360; 4 pl., 18 fig.). – J. Pelseneer: «La Réforme» et le progrès des sciences en Belgique au XVIe siècle», in Science, medicine and history. Essays on the evolution of scientific thought and medical practice, written in honour of Charles Singer. Oxford University Press, vol.I, pp. 280-284; 1953. -J. Pelseneer: «Les persécutions contre les savants en Belgique»(Le Flambeau 37e ann.,1954, n°6, pp, 636-651).-J. Pelseneer: «En marge de l’affaire Chasles» (Le Flambeau, 38e ann.,1955, n°3, pp. 311-318). -J. Pelseneer: «La Réforme du XVIe siècle à l’origine de la science moderne» (La science au 16e siècle. Colloque international de Rogaumont, 1-4 juillet 1957. 1 vol., Hermann, Paris, 1960; pp.151-168), – J. Pelseneer: «Catalogue sommaire des manuscrits du fonds Léo Errera de l’université de Bruxelles» (Bull. de la Soc. R. de Botanique de Belg., t.92, fasc.1 et 2, juin 1960; pp. 269-270). -Cinquantenaire du Premier Conseil de Physique Solvay, 1911-1961, Bruxelles (Institut International de Physique Solvay). -Cinquantenaire de l’Institut International de Chimie fondé par Ernest Solvay, 1913-1963, Bruxelles (Institut International de Chimie Solvay). Ces deux albums de luxe, que nous avons publiés sans nom d’auteur, sont basés sur notre Historique des Instituts Internationaux de Physique et de Chimie Solvay, depuis leur fondation jusqu’à la deuxième guerre mondiale, demeuré inédit et dont un exemplaire dactylographié est déposé à la bibliothèque centrale de l’Université libre de Bruxelles. -Fondation Francqui, 1932-1962, trente ans d’activité (1 vol., 151 pp. Bruxelles; s‧d.). -Fédération belge des Sociétés scientifiques. Le mouvement scientifique en Belgique (1960-1963). III.; série de mises au point; les notices sont souvent excellentes, mais aucun ordre. -Conseil National de la Politique Scientifique. Rapport annuel (Le 4e Rapport annuel concerne l’année 1963).