GILLIET (Nicolas), dit Musicque.
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 26 mars 1547, aux appointements annuels de 6 livres[[A. V. M., n° 1301, Registre aux résolutions, 1536/1559 ? f°300r°; A. V. M., Compte; 1548/1549, f°71V°.]], somme qui fut portée à 60 livres en 1557, au moment où il prit en charge, avec Olivier du Rieu, les prestations que devait fournir Antoine Le Febvre dans les hôpitaux de la ville, à l’exception des soins à donner aux pestiférés[[A. V. M., n° 1301, Registre aux résolutions, 1536/1559, f°316r°, 550r°; A. V. M., Compte, 1557/1558, f°109v°,110r°.]]. Il resta en fonction jusqu’à sa mort survenue le 31 août 1571[[A. V. M., Compte, 1570/1571, f°91r°.]] et fut remplacé par Antoine Bouret[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1571/1572, f°5v°. ]].
BOURET (Antoine).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en 1571, suite au décès de Nicolas Gilliet, aux appointements de 60 livres par an [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1571/1572, f°5v°.]]. Après la prise de Mons par les troupes du duc d’Albe en 1572, il soigna de nombreux blessés notamment des Allemands et des Espagnols, à l’hôpital de Saint-Nicolas[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1571/1572, f°31r°v°.]]. Il fut aidé dans son travail par le chirurgien Olivier du Rieu [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1572/1573, f°31r°v°.]]et il exerça ses fonctions jusque vers 1580.
NEULEGHEM (Adrien de).
Chirurgien pensionnaire en service à l’hôpital de Saint-Nicolas à partir de 1580, aux appointements annuels de 60 livres [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1580/1581, f°45v°. ]]. Il abandonna ses fonctions le 1er septembre 1585[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1584/1585, f°42r°. ]].
TERMONDE (Jean de).
Cité comme chirurgien de la ville de Soignies en 1579/1580[[A. E. M., Archives Locales, P. 446, Compte de la ville de Soignies, 1579/1580, f°20v°.]], il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire à Mons en 1580, aux appointements de 60 livres par an[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1580/1581, f°45v°.]]. Entre 1580 et 1583, il soigna de nombreux soldats blessés venant notamment des camps de Bouchain et de Nivelles[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1580/1581, f°53r°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1582/1583, f°53r°; A. V. M., n° 1305, Registre aux résolutions, 1581/1586, f°101r°v°. ]]. Il mourut en 1584, « estant ledit Termonde morte de la maladie contagieuse »[[A. V. M., n° 1305, Registre aux résolutions, 1581/1586, f°164v°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1583/1584, f°51r°; voir aussi R. WELLENS, Notes sur les chirurgiens et sages-femmes de la ville de Soignies du XVe au XVIIe siècle, dans ANNALES DU CERCLE ARCHEOLOGIQUE DU CANTON DE SOIGNIES, t. XXVII, 1972-1973, pp. 9-11.]].
IMBRECHT (Henri).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 22 septembre 1584, suite au décès de Jean de Termonde, aux appointements de 60 livres par an [[A. V. M., n° 1305, Registre aux résolutions, 1581/1586, f°164v°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1584/1585, f°42r°. ]]. Il resta en fonction jusqu’à la fin du mois de juin 1585, puis alla s’établir à Bruxelles[[A. V. M., n° 1305, Registre aux résolutions, 1581/1586, f°207r°. ]]. En 1610, il postula de nouveau la place de chirurgien pensionnaire et fut reçu le 2 janvier, suite au décès de Marc Cuvelier[[A. V. M., n° 1310, Registre aux résolutions, 1600/1612, f°255r°. ]]. Il occupa ce poste jusqu’en 1617 et fut remplacé le 8 novembre de cette année par son gendre Alexandre Cuvelier[[A. V. M., n° 1311, Registre aux résolutions, 1608/1624, f°230v°. ]].
BONTE (Pierre).
Chirurgien pensionnaire chargé de soigner les malades de l’hôpital de Saint-Nicolas, aux appointements de 120 livres par an; il exerça ses fonctions de 1585 à 1587[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1585/1586, f°44v°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1586/1587, f°39v°. – Signalons qu’un nommé Pierre Bonte, de Hal, s’inscrivit à l’Université de Louvain en avril 1557; A. SCHILLINGS, Matricule …, t. IV (février 1528 – février 1569), Bruxelles, 1961, p. 545 (n° 19). ]].
GRART (Floris).
Chirurgien pensionnaire chargé de soigner les malades de l’hôpital de Saint-Nicolas à partir de 1587, aux appointements annuels de 60 livres [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1587/1588, f°55v°. ]]. Il resta en fonction jusqu’en août 1591 et fut remplacé par Jean du Rieu[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1591/1592, f°52v°. ]]. On le retrouve cité comme chirurgien pensionnaire dans les premières années du XVIIe siècle[[A. V. M., n° 1310, Registre aux résolutions, 1600/1612, f°2v°, 15v°. ]]. Il mourut à Mons le 17 novembre 1615[[Ville de Mons, Table des Décès, t. 3. p. 353. ]].
BERNIER (Jacques).
Chirurgien pensionnaire chargé de soigner les malades de l’hôpital de Saint-Nicolas à partir de 1587, aux appointements de 60 livres par an[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1587/1588, f°55r°.]]. Il resta en fonction jusqu’au 1er août 1595[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1594/1595, f°51r°. ]] et fut remplacé par Marc Cuvelier[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1595/1596, f°57r°. ]]. En 1610, il postula de nouveau la place de chirurgien pensionnaire au décès de Cuvelier, mais ne fut pas retenu [[A. V. M., n° 1310, Registre aux résolutions, 1600/1610, f°255r°. ]]. Il mourut vraisemblablement en 1620[[Ville de Mons, Table des Décès, t. Ier, p. 215. ]].
RIEU (Jean du).
Fils d’Olivier du Rieu, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en 1591, en remplacement de Floris Grart, aux appointements annuels de 60 livres [[A. V. M., n° 1305, Registre aux résolutions, 1581/1586, f°207r°; A. V. M., Compte des maltôtes, 1591/1592, f°52V°. ]]. Il resta en fonction jusqu’à sa mort survenue le 7 mai 1601[[A. V. M., Compte des maltôtes, 1600/1601, f°18v°, 19r°. ]].
CUVELIER (Marc).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire en 1595, en remplacement de Jacques Bernier [[A. V. M., Compte des maltôtes, 1595/1596, f°57r°. ]]. Il mourut vraisemblablement à la fin de l’année 1609 et fut remplacé par Henri Imbrecht [[A. V. M., n° 1310, Registre aux résolutions, 1600/1612, f°255r°. ]].
CUVELIER (Alexandre).
Né à Mons le 13 février 1592, fils de Marc Cuvelier [[Ville de Mons, Table des Baptêmes, t. 2. p. 469. ]], il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 8 novembre 1617, en remplacement de son beau-père, Henri Imbrecht[[A. V. M., n° 1311, Registre aux résolutions, 1608/1624, f°230v°. ]], dont il avait épousé la fille, Jeanne, le 14 janvier 1617[[Ville de Mons, Table des Mariages, t. Ier, p. 518. ]]. Il mourut le 2 juin 1635[[Ville de Mons, Table des Décès, t. Ier, p. 773. ]].
ALEXANDRE (Robert).
Vraisemblablement originaire de Douai, il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 26 août 1627, aux appointements annuels de 125 florins. Il était aussi chargé de donner des soins aux malades atteints de la peste [[A. V. M., n° 1313, Registre aux résolutions, 1626/1629, f°49r°. – Thierry de Bailleul, chirurgien de résidence à Tournai, se présenta également pour occuper ce poste, mais ne fut pas retenu; A. V. M., n° 1313, Registre aux résolutions, 1616/1629, f°49r°.]]. En 1639, il donna des soins à des blessés italiens venus de Cateau-Cambrésis[[A. V. M., n° 1315, Registre aux résolutions, 1629/1654, f°8v°.]]. Le 21 octobre 1661, le conseil de ville décida de porter sa pension à 200 florins [[A. V. M., n° 1316, Registre aux résolutions, 1654/1664, f°224v°, 225r°. ]]. Il était toujours en fonction à la fin de 1662[[A. V. M., n° 1316, Registre aux résolutions, 1654/1664, f°246v°]].
BOUCHER (Jean).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 28 juin 1634[[A. V. M., n° 1314, Registre aux résolutions, 1629/1638, f°137v°. ]], il resta en fonction jusqu’en 1638 et fut remplacé par Guillaume Bouret[[A. V. M., n° 1314, Registre aux résolutions, 1629/1638, f°222r°. ]].
BOURET (Guillaume).
Reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 13 janvier 1638 suite au décès de Jean Boucher [[A. V. M., n° 1314, Registre aux résolutions, 1629/1638, f°222r°. ]].
JACQUOT (François)
Seigneur de Harvengt [[En 1681, la famille Jacquot entra en possession d’une partie de la seigneurie de Harvengt; voir E. de la ROCHE – MARCHIENNES, Notice sur Harvengt et ses seigneuries, Mons, 1904, p. 52. ]], il fut reçu en qualité de chirurgien pensionnaire le 15 juin 1660, aux appointements de 100 livres par an [[A. V. M., n° 1316, Registre aux résolutions, 1654/1664, f°195v°; A. V. M., n° 1324, Analyses du conseil de ville, 1639/1744, f°55r°. ]], somme qui fut portée à 400 livres par décision du conseil de ville du 10 janvier 1662 [[A. V. M., n° 1316, Registre aux résolutions, 1654/1664, f°230r°; A. V. M., n° 1324, Analyses du conseil de ville, 1639/1744, f°58v°; A. E. M., Archives Locales, P. 1070 bis.]]. Le 10 avril 1679, il demanda que son fils Jean le remplaçât dans ses fonctions à l’hôpital de Saint-Nicolas. Sa requête fut acceptée, à condition qu’il continuât à habiter à Mons et qu’il aidât son fils[[A. V. M., n° 1317, Registre aux résolutions, 1668/1679, f°300r°; A. V. M., n° 1324, Analyses du conseil de ville, 1639/1744, f°91r°. ]]. Il avait épousé Marguerite Fleurette et mourut le 29 février 1692 [[E. de la ROCHE-MARCHIENNES, Notice sur Harvengt…, p. 55. ]].